Née d’un croisement entre des races Ibérico et Aquitaine, la Bazadaise demeure une grande bête pouvant peser de 650kg à 1000 kg.

Etant la plus ancienne race française, elle est reconnue telle une viande très rare. Certifiée d’abord par un label rouge puis par un IGP (indicateur géographique protégé).

N’ayant pas de caractéristiques propres du fait que son label s’impose à plusieurs races, elle possède tout de même un pelage gris avec le tour des yeux et le museau blanc, avec une silhouette trapue, mais un squelette plutôt fin très recherché par les bouchers. D’ailleurs, cela lui laisse une large facilité d’engraissement et de vêlage. Sa carcasse pèse alors entre 340 et 410 kg.

Cette viande d’exception provient du sud-ouest de la France autour de la ville de Bazas situé près de Bordeaux. Cette viande très rustique s’adapte à tous les milieux, est très fine et goûteuse en bouche, ce qui lui a permis de se démarquer et de lui développer une certaine notoriété. De plus, la Bazadaise est l’emblème de l’entrecôte bordelaise ce qui la rend d’autant plus importante.

Néanmoins, cette dernière a vu une chute de ses effectifs suite à la Seconde Guerre mondiale. Sauvée par des agriculteurs, elle reste difficile à trouver et est très recherchée grâce à son grain de viande superbe ainsi que son persillage.

La Bazadaise était anciennement utilisée comme une race de travail, notamment pour le débardage. Elle rend fier ses éleveurs notamment la veille du carnaval. En effet, l’élevage des boeufs de Bazas est directement lié à la fête des boeufs gras de la ville. Les bêtes font bonne impression et font l’honneur de leurs éleveurs ainsi qu’à leurs bouchers ce jour-là. Les boeufs devaient être beaux, ornés de couronnes de fleurs par exemple. C’était aussi le jour de leur abattement, c’était la tradition, mais cette dernière s’est reculé avec le temps.